De Taos, centre artistique depuis le début du 20e siècle et lieu d’un village Pueblo habité depuis plus de 1000 ans, nous attendions beaucoup. À notre arrivée, si nous découvrons des maisons charmantes en adobe, il fallait les deviner sous les devantures clinquantes des nombreuses boutiques proposant des babioles façon « indienne » et des galeries exposant, pour l’essentiel, des artistes locaux du dimanche.

Le lendemain, un peu intimidées, nous nous rendons au village Pueblo très bien conservé qui expose ses charmes en les monnayant. En effet, une fois l’entrée payée, nous pouvons déambuler dans les rues « autorisées » d’un village presque désert à part quelques indiens réparant des murs ou d’autres vendant des bibelots et des bijoux dans les nombreuses échoppes. Cela ressemble à un musée, mais sans les explications, drôle d’impression.

La bonne surprise est venue de la visite de l’Hacienda Martinez qui nous donne tout le plaisir du musée, des informations passionnantes sur les conditions de vie des habitants, sur l’économie et le commerce de cette région au début du 19e siècle.

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En quittant Taos, nous faisons une halte historique à Los Alamos et sommes étonnées de découvrir une ville très affairée où les recherches nucléaires continuent avec des essais par modélisation 3D, qui seraient seules garantes d’une force de dissuasion « virtuelle »…

À quelques kilomètres de ces centres d’activités scientifiques, la visite du Bandelier National Monument, du nom d’un archéologue d’origine suisse, nous fait faire un saut dans le temps puisque des indiens Pueblos y vécurent jusqu’au 16e siècle, et un retour dans notre voyage puisque, après l’abandon de Mesa Verde, une partie des Pueblos s’y sont rendus.

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