Après une courte descente vers le Spruce Canyon, un sentier débute tranquillement avec, çà et là, des numéros attirant notre attention sur un végétal, une plaquette nous en décrivant le rôle, les utilisations. Cheminant tout en lisant les explications, nous commençons à percevoir les différents biotopes, nous amusant à reconnaître les plantes, le processus d’apprentissage s’étant mis en route avec nos pas.

Peu à peu, la progression se fait plus difficile sur le sentier rocailleux montant et descendant sous la falaise et les explications se centrent sur la géologie, clarifiant la couleur et la formation des roches et précisant le processus d’installation des végétaux en surface grâce au travail conjoint d’un lichen et d’un champignon.

Chemin faisant, soufflant sous les surplombs, nous tombons sur les restes d’une habitation Pueblos, sur un rocher portant encore les traces d’aiguisage des haches en pierre de rivière, sur une source suintante au creux d’une grotte, et nous ressentons alors un peu ce qu’a pu être la vie des habitants de ces lieux il y a huit siècles.

Au bout du sentier, la promesse des pétroglyphes est tenue et, heureux hasard, l’ombre complice nous laisse les contempler le temps d’un petit en-cas avant le retour par le chemin ensoleillé sur la falaise.

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