Nous voilà au calme sur le ferry, entre Haines et Prince Rupert, sans internet, sans pouvoir de décision sur notre déplacement à part monter sur le pont, boire un thé à la cafétéria, nous asseoir dans le « salon » munies d’une paire de jumelles ou nous allonger dans notre cabine. Une fois toutes ces options connues, tout devient tranquille, le temps s’écoulant au rythme des vibrations du bateau. Nous avons toute l’opportunité de lire, d’écrire, de réfléchir et, surtout, de contempler le paysage qui défile.

En longeant les rives tout en forêts, montagnes et glaciers, souvent sans aucun signe de présence humaine, nos esprits se mettent peu à peu à flotter.

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