Notre promenade sur la péninsule de Kaikoura se révèle d’autant plus intéressante que l’histoire s’y exprime non seulement par la présence d’un poste de baleinier qui, curieusement, repose depuis 1840 sur des vertèbres de baleines en guise de fondations, mais aussi par les terrasses à peine perceptibles dans l’herbe, traces de villages fortifiés bâtis à flanc de colline il y a huit siècles par les Maoris.

Au-dessus des falaises, notre regard navigue entre une mer bleu turquoise et une côte rocheuse plate où autrefois se découpaient les baleines ; une odeur suave nous rappelle qu’à nos pieds, des phoques se prélassent et que, mouettes, cormorans et huitriers y nichent.

Sur le plateau, les prairies à moutons ayant remplacé les forêts, aucun obstacle, le paysage se déploie librement dans toutes les nuances de bleu relevé parfois du rouge flamboyant d’un pohutukawa à la floraison tardive.

Seuls des cris perçants de mouettes en crise interrompent par moments le bruit puissant et régulier des vagues à marée montante.

Ce diaporama nécessite JavaScript.