Lors des montées en télécabine en dessus de Whistler, l’utilisation marchande de la montagne défile sous nos yeux. De l’occupation hivernale, il reste les panneaux indicateurs, les canons à neige, les larges saignées dans la forêt et les monticules que des pelleteuses réaménagent.

L’été, c’est le grand déferlement des cyclistes qui dévalent les pentes dans tous les sens. A Whistler, c’est même cyclistes et skieurs en même temps puisque s’y pratique aussi le ski d’été.

Au sommet des installations, le panorama s’ouvre sur des espaces de montagnes, de glaciers, de lacs et de forêts à perte de vue sans trace d’activité humaine. C’est peut-être pour cela que l’on se permet d’installer Disneyland en sacrifiant une petite bulle dans cette nature si vaste.

En vraies citadines friandes de grands espaces, nous nous lançons dans une randonnée alpine où nos yeux se perdent au loin, mais se concentrent aussi sur la flore et sur des marmottes pas trop effrayées de notre présence. Après quelques heures de crapahutage, nous voilà épuisées et bien contentes de retrouver cette montagne civilisée, rassurante pour nos jambes fatiguées.

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