En reprenant le même chemin qu’il y a quatre ans, mais sous le soleil cette fois-ci, nous appréhendions de ne pas retrouver la magie de notre première fois en Nouvelle-Zélande. Nos craintes s’apaisent vite. Le contraste entre les montagnes recouvertes de « bush » et les plaines où alternent vignes et prairies où paissent des troupeaux de vaches ou de moutons continue à nous enchanter. Il se passe toujours quelque chose pour éveiller notre attention : un cycliste célébrant le Père Noël devant une allée ou un millier de moutons faisant mouvement vers nous, provoquant un sentiment de peur et de plaisir mêlés.

Dans les petites villes, nous apprécions le contact agréable avec les habitants dont la gentillesse, la façon directe d’entrer en relation, les manières simples et décontractées nous font ressentir qu’il est juste facile de vivre ensemble ici.

À Westport, un sentier côtier nous mène à une colonie malodorante de phoques monstrueux, agressifs et pourtant fascinants. Nous observons avec inquiétude le combat d’un goéland contre un phoque qui aurait bien volontiers croqué ses deux petits.

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La forêt pluviale entretenue par des averses fréquentes et abondantes prospère sur toute la côte ouest de l’Ile du Sud. Même par beau temps, il y flotte une brume d’embruns engendrée par la violence des vagues de la mer de Tasman frappant les rochers. Avant de prendre le chemin des montagnes, nous visitons une formation rocheuse, la bien nommée « Pancake Rocks », perdue dans les « flax » en fleurs et les éclaboussures de la mer qui les baigne.

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