Comme nous, toute personne visitant l’Écosse semble passer à Édimbourg, à voir les bataillons de touristes qui piétinent à l’entrée du château et la foule bien présente dans tous les points d’intérêt. Ainsi, nous choisissons de renoncer au fameux château, d’arriver tôt au royal palais de Holyrood et de consacrer du temps aux musées d’art un peu moins fréquentés, nous paraît-il.
Nous effectuons aussi un détour par le parlement où nous découvrons avec surprise que, dans cette jeune institution qui n’existe que depuis 1999, les parlementaires n’ont pas chômé puisqu’ils ont engagé une réforme importante du droit foncier s’attaquant au régime féodal encore en vigueur. Ainsi, par exemple, les communautés locales ont dorénavant un droit de préemption sur l’achat des domaines mis en vente. C’est une autre répartition qui s’amorce donc en Écosse où environ 400 familles possèdent à ce jour plus de la moitié des terres.
En soirée, nous nous joignons aux nombreux amateurs de jazz pour écouter les Blind Boys of Alabama, ainsi que Davina and the Vagabonds venus du Minnesota dont le son New Orleans et le blues nous font vibrer.
Si la pluie ne nous a pas découragées de visiter cette ville décidément bien harmonieuse, c’est sous le soleil que nous grimpons sur la colline d’Arthur’s Seat pour l’admirer d’en haut, la veille de notre retour en Suisse.